Les invités

Trio Wanderer
Vincent Coq, piano
Jean-Marc Phillips-Varjabedian, violon
Raphaël Pidoux, violoncelle

Vincent Coq, piano
Jean-Marc Phillips-Varjabedian, violon
Raphaël Pidoux, violoncelle

Créé en 1987 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, le trio se forme auprès de grands maîtres tels Jean-Claude Pennetier, Jean Hubeau, Menahem Pressler du Beaux-Arts Trio et les membres du Quatuor Amadeus. Il remporte le concours ARD de Münich en 1988 et la Fischoff Chamber Music Competition aux Etats-Unis en 1990.

« Wandering Star » (The Strad Magazine), le Trio Wanderer est invité sur les plus grandes scènes d’Europe, comme, entre autres, la Philharmonie de Berlin, le Wigmore Hall de Londres ou la Scala de Milan; il se produit aussi en Amérique et au Japon. Il participe à des festivals d’importance majeure (Edimbourg, Montreux, Feldkirch, Schleswig Holstein, la Roque d’Anthéron, Granada, la Folle Journée de Nantes, le Rheingau Musiksommer). En août 2002, le Trio Wanderer fait ses débuts au Festival de Salzbourg. A la suite de ce concert, il est immédiatement réinvité pour les éditions 2004 et 2006.

Le Trio a créé les Huit Moments Musicaux de Bruno Mantovani et, à l’occasion de la Folle Journée de Nantes en 2008, le Lichtspuren de Frank Michael Beyer. Dans le répertoire de triples et doubles concertos, il a joué sous la direction de chefs tels que Charles Dutoit, James Conlon, Christopher Hogwood, James Loughran, Yehudi Menuhin ou Marco Guidarini.

Après deux disques pour Sony Classical, le Trio commence, en 1999, une collaboration avec Harmonia Mundi, riche à ce jour de huit enregistrements. Parmi eux, leur intégrale des trios de Brahms (Choc du Monde de la Musique et Diapason d’Or de l’année 2006) est plébiscitée par la presse internationale avec le Midem Classical Award 2007 du meilleur enregistrement de musique de chambre de l’année. Dernièrement, leur nouvel enregistrement des trios de Mendelssohn a été récompensé comme disque du mois par le BBC Music Magazine, Fono Forum en Allemagne et Luister aux Pays-Bas. Outre des enregistrements pour la radio et la télévision (Radio France, BBC, ARD, DSR, MEZZO...), ARTE lui a consacré un film documentaire en 2003.

Le Trio Wanderer a reçu deux Victoires de la Musique, en 1997 et en 2000, comme meilleur ensemble de musique de chambre de l’année.

 

Goldberg Trio Lucerne
Annette Bartholdy , alto
Ina Dimitrova, violon
Mattia Zappa, violoncelle

Le Goldberg Trio Lucerne réunit avec bonheur les talents de trois jeunes excellents solistes de renommée internationale, dont la sensibilité s’exprime pleinement dans l’interprétation de la musique de chambre. C’est en 2003 qu’est créé le Trio, au sein duquel l’expérience et les qualités de chacun des trois musiciens se conjuguent harmonieusement.

D’origine bulgare, la violoniste Ina Dimitrova, professeur au Conservatoire de Lucerne, a vu son talent salué par la presse pour son interprétation du Concerto de Barber et de Tzigane de Ravel, sous la direction de Sir Neville Marriner. Née à Berne, l’altiste Annette Bartholdy, passionnée de musique de chambre, a été remarquée pour son enregistrement des Sonates de Chostakovitch chez Naxos. Le tessinois Mattia Zappa, membre de l’orchestre de la Tonhalle de Zurich, se produit également en duo (intégrale des Sonates pour violoncelle et piano de Martinù chez Claves) et en solo (intégrale des Suites pouir violoncelle de Bach).

La transcription que le Goldberg Trio Lucerne a réalisée des Variations Goldberg de Bach a connu un immense succès au festival de Davos, durant les Semaines musicales de Lugano et au Wigmore Hall de Londres au printemps 2008.

Leurs instruments, dus tous trois à des maîtres italiens des 17e et 18e siècles, contribuent à la fusion des sonorités.

 

La Tromboncina, Quatuor trombones  et saqueboutes
Stefan Legée, 1er trombone
Daniel Brunner
Jacques Henry
Vincent Hirschy

Créé en 1995 par quatre trombonistes passionnés par la musique de la Renaissance et le répertoire baroque, La Tromboncina, dirigé par Jacques Henry, joue la musique du 15e au 18e siècle sur des copies d’instruments d’époque. Ces musiciens donnent des concerts en quatuor, avec continuo et en collaboration avec d’autres artistes complétant la formation (voix, cornets à bouquin, divers effectifs d’instruments à cordes, chœur, etc).

Stefan Legée, 1er trombone

Stefan Legée fait ses études musicales au Conservatoire Nationale de Région de Reims dans la classe de Trombone de Amédé Grivillers. Il poursuit sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il obtient un premier prix à l'unanimité en 1984. Titulaire du Certificat d’Aptitude en 1985, il devient Trombone Solo de l’Orchestre des Concerts Colonne la même année. En 1987, il est Lauréat du Concours International de Musique de Prague. En 1990 il est nommé professeur au conservatoire de Saint Maur.

Durant cette période, Stefan Legée développe son activité de chambriste et révèle son goût particulier pour la musique d’ensemble, ainsi que son attirance pour la découverte de nouveaux répertoires. Il s’intéresse dans un premier temps à la musique contemporaine et se produit au sein de formations telles que Ars Nova (Philippe Nahon), Erwartung (Bernard Desgraupes), Sine qua non
(Nicolas Brochot). De 1985 à 1990, il est membre du quintette Magnifica, récompensé par deux prix internationaux, à Baltimore (1988) et à Narbonne (1989).

Sensible à la démarche et à l’esprit de recherche des ensembles de musique ancienne, il participe à ses premiers concerts à la sacqueboute avec l’ensemble Hespérion XX et Jordi Savall, à partir de 1993. Cette découverte le décide à approfondir sa connaissance de l’instrument ancien et à suivre des cours de perfectionnement au CNSM de Lyon (prix de perfectionnement en 1996).

Il participe depuis lors à de nombreux concerts et enregistrements lui offrant un accès privilégié à une grande variété de répertoires et d’interprétations. Il se produit régulièrement sous la baguette de René Jacobs avec le Concerto Vocale, au sein des ensembles La Fenice (Jean Tubéry), Hespérion XXI (Jordi Savall) , Europa Galante (Fabio Biondi) , Les Sacqueboutiers de Toulouse, Les
Arts Florissants (William Christie), l’ensemble vocal Arsys (Pierre Cao), Le concert brisé (William Dongois).

Son activité s’articule aujourd’hui autour de la musique de chambre et de l’enseignement. Il est professeur de sacqueboute à la Haute Ecole de Musique de Genève depuis septembre 2008.

 

Orchestre des  Jeunes de la Suisse Romande
Direction : Théophanis Kapsopoulos

Difficile de présenter l’Orchestre des Jeunes de la Suisse romande, créé en 2005 par Théophanis Kapsopoulos, sans évoquer l’Orchestre des Jeunes de Fribourg, créé lui en 1971 par le même Kapsopoulos. Leur point commun ? Des jeunes qui choisissent, s’engagent et passent à l’action ! Ces adolescents découvrent et font découvrir la musique qu’ils jouent et qu’ils aiment. L’échange, ce maître–mot guide les deux ensembles depuis leur création. Les musiciens développent individuellement et collectivement le goût du bel ouvrage.

La répétition, l’atelier, l’écoute, le regard, la rencontre, le dépassement de soi; la musique parle aux jeunes interprètes qui la font naître, vivre et la mettent en mouvement. Construits durant plus de 35 ans, une foison de plus de 300 programmes différents a permis de cultiver cette capacité d’émerveillement devant les chefs-d’œuvre de Willaert (XVè siècle) jusqu’à ceux de XXIe siècle.

Des solistes et des chefs invités du monde entier offrent leur présence à ces deux ensembles. Aucun jeune ne sort indemne de cette « aventure » où il a reçu et donné, grandi et mûri avec la musique et l’amitié. Tout ce qui réunit est beau.

Théophanis Kapsopoulos, chef d’orchestre

Théophanis Kapsopoulos est né en Egypte en 1956 et vit en Suisse depuis 1962. Après une formation de pianiste, il étudie le violon, le chant et la percussion. Il approche la direction d’orchestre avec Edmond de Stoutz à Zürich et avec Charles Bruck à Paris et aux Etats-Unis (Ecole Pierre Monteux). En 1971, il fonde l’Orchestre des Jeunes de Fribourg avec lequel il déploie une intense activité : 10 programmes par saison, solistes et chefs invités de renom (Armin Jordan, Paul Badura-Skoda, Thomas Demenga, Ingo Goritzki, Paul Coker, Yuri Boukoff, Patrick Genet,…), tournées annuelles en Europe, Amérique du Nord et du Sud, Afrique. Théophanis Kapsopoulos est régulièrement invité à diriger des orchestres professionnels en Suisse, en France, au Brésil, aux Etats-Unis et au Canada.

Aujourd’hui, il enseigne le piano au Conservatoire de Fribourg conjointement à son activité de chef d’orchestre ; en 2005, il fonde l’Orchestre des Jeunes de la Suisse romande.

 

Marie-Claude Chappuis, mezzo-soprano

Née à Fribourg en Suisse, elle étudie le chant au Conservatoire de sa ville natale avec Tiny Westendorp puis au Mozarteum de Salzbourg où elle obtient le prix d’excellence pour son diplôme de concert dans la classe de Breda Zakotnik.

Elle fait ses débuts à l’opéra sur la scène du Landestheater d'Innsbruck dirigé par Brigitte Fassbaender avec Hänsel «Hänsel und Gretel», Armindo «Partenope», Charlotte «Werther», Sesto «La Clémence de Titus» et «Carmen».

Sous la direction de René Jacobs, elle chante dans «l’Orfeo», dans «le Couronnement de Poppée» (Octavie) et dans les Vêpres de Monteverdi ainsi que dans de nombreux concerts et enregistrements dont «La Clémence de Titus» de Mozart pour Harmonia Mundi où elle interprète le rôle d’Annio.

Au Grand Théâtre de Genève, elle est Pénélope dans «Le Retour D’Ulysse», Octavie dans le Couronnement de Poppée, Annio dans la Clémence de Titus de Mozart et Anna dans «Les Troyens» de Berlioz.

A l’opéra de Zurich, elle chante Sesto dans la Clémence de Titus ainsi que Lazuli dans «l’Etoile» de Chabrier, dirigée par John Eliot Gardiner. Au Festival de Salzbourg puis à Ravenna et Piacenza, elle chante sous la direction de Riccardo Muti «Il Matrimonio inaspettato» de Paisiello. Elle incarne le rôle d’Idamante dans «l’Idomeneo» de Mozart dirigé et mis en scène par Nikolaus Harnoncourt à Graz.

Elle effectue une grande tournée européenne avec «La Messe en si de Bach» avec Ton Koopman, puis avec Sir Roger Norrington à Bamberg.

Parmi de nombreux projets, citons « La Passion selon Saint Matthieu » de Bach sous la direction de Riccardo Chailly à Leipzig et à Londres, «La Finta giardiniera» de Mozart avec René Jacobs au Theater an der Wien, une création intitulée «Conversations à Rechlin» au Grand Théâtre de Genève au printemps 2009, «Roméo et Juliette» de Berlioz à la Tonhalle de Zurich sous la direction de Charles Dutoit, une tournée avec l’orchestre «Il Giardino Armonico» dirigé par Giovanni Antonini, le rôle de Lazuli dans «l’Etoile» au Grand Théâtre de Genève ainsi qu’un concert à Salzbourg sous la direction de Nikolaus Harnoncourt.

 

Maxim Rysanov, alto

Reconnu comme l’un des meilleurs altistes actuels – et des plus charismatiques - Maxim Rysanov a obtenu en 2008 le prestigieux Classic FM Gramophone Young Artist of the Year. Il a également été lauréat du Concours International d’Alto Lionel Tertis, du Concours de Genève, ainsi que du BBC New Generation Artist Scheme 2007.

Originaire d’Ukraine, Maxim Rysanov réside actuellement à Londres. Il est régulièrement invité en tant que soliste et concertiste en Grande-Bretagne et à l’étranger et est l’hôte de nombreux festivals et événements dans le monde entier. Il se produit avec des orchestres de chambre et des orchestres symphoniques dans tout le Royaume-Uni et ailleurs en Europe.

Au cours de la saison 2008-09, il joue des concertos avec différents orchestres de la BBC. En dehors du Royaume-Uni, il fait ses débuts avec l’Orchestre de la Résidence de La Haye et Neeme Järvi (Britten et Kancheli : Doubles Concertos avec Janine Jansen), le Sinfonia Varsovia  (Mozart : Symphonie Concertante avec Augustin Dumay), et l’Orchestre de Schleswig Holstein sous la direction de Mihkal Kutson (Kancheli : Styx). Entre autres prestations, il présente les Variations Rococo de Tchaïkovski avec le Philharmonique de Cape Town, le Philharmonique de Belgrade, et l’Orchestre Symphonique National Lituanien. Au début de l’été dernier, il a également joué pour la première fois à New York lors du Mostly Mozart Festival, sous la direction de Jiří Bĕlohlávek.

Passionné de musique contemporaine, dédicataire des concertos de Dobrinka Tabakova, Artyom Vassiliev et Elena Langer, et de ceux  de Taverner et Kancheli (Gramophone Editor’s Choice), il crée début janvier 2009 la Suite de jazz de Tabakova, une commande spéciale de la BBC pour lui. Maxim Rysanov est aussi chef d’orchestre, il dirige cette année, l’Orchestre Symphonique de Bâle, et donne en création suédoise le concerto pour violoncelle de Tabakova avec  Kristine Blaumane et le Dala Sinfonietta.

Les enregistrements de Maxim Rysanov comprennent un double CD du répertoire pour alto de Brahms (Onyx), un disque Decca des Inventions de Bach avec Janine Jansen et Torleif Thedéen (premier rang au hit-parade « I-Tunes » aux Etats-Unis), un disque de concertos de Tavener et Kancheli (Onyx) et un disque récital avec Evelyn Chang (Avie), tous deux cités dans le « Gramophone Editor’s Choice ». Un disque de Bach sans accompagnement et un disque d’œuvres de Tchaïkovski et de Tabakova avec orchestre (Bis) sont en préparation.

Maxim Rysanov joue sur un alto Giuseppe Guadagnini (1780) grâce à un prêt de la Fondation Elise Mathilde.

 

Stuart Patterson, ténor

Né en Ecosse, Stuart Patterson étudie à Glasgow, Florence et Paris. En 1982, il est engagé dans le Groupe vocal de France, direction John Alldis, et prend part à de nombreux concerts de musique contemporaine.

Dans le domaine de l'opéra, entre 1992 et 1996, Stuart Patterson a été membre de la troupe du Teatro Verdi di Pisa. Il y a chanté Don Ottavio (Don Giovanni), Ferrando (Così fan tutte), Don Basilio/Curzio (Le Nozze di Figaro), Lucano, Valletto, et Soldato (L’Incoronazione di Poppea), Ulysse (Il ritorno d’Ulisse in patria), Ramiro (La Cenerentola). Depuis lors, il chante partout en France et à l'étranger des rôles très divers notamment dans Le Pauvre Matelot de Milhaud, La Didone de Cavalli, Mireille de Gounod, La Belle Hélène d'Offenbach, Lo Speziale de Haydn, Renard de Stravinsky, Zaïde de Mozart, Acis and Galatea et Semele de Haendel, la création française de The Lighthouse de Peter Maxwell-Davies à Nanterre, et le rôle-titre dans l’Orfeo de Monteverdi pour l’Atelier Lyrique de Tourcoing.

Il privilégie ensuite les rôles de caractère dans des lieux comme le Teatro Regio de Turin, le Grand Théâtre de Genève ou l’Opéra comique de Paris ; The Rake's Progress de Stravinsky, Die Teufel von Loudun de Penderecki, Kiss me Kate de Cole Porter, Susannah de Carlisle Floyd, Il Signor Bruschino, L'Occasione fa il ladro et La Scala di Seta, de Rossini, sous la direction de Claudio Desderi. Et encore L’Ivrogne Corrigé (rôle-tire) de Glück à Bastia, Der Kaiser von Atlantis (Harlekin) de Viktor Ullman, Der Fliegende Holländer (Steuermann) à Besançon, et Siegfried (Mime) au Palacio de Bellas Artes, Mexico. Plus récemment, il était à l'Opéra de Lyon pour A Midsummer Night's Dream (Snout) et au Grand Théâtre de Genève pour Die Fledermaus (Blind).

Depuis plusieurs années, il entretient une amitié avec l'Opéra de Lausanne où il a chanté Gianni Schicchi (Gherardo), Les Nozze di Figaro (Curzio), La Bohème (Parpignol), Il Signor Bruschino (Il Commissario), et plusieurs rôles dans Le Nez de Chostakovitch. Cette dernière production était placée sous la direction d'Armin Jordan, reprise en 2004 à Nantes et Angers sous la direction de Nicolas Chalvin. En 2010 à l'Opéra de Lausanne, il chantera le rôle de Monostatos dans Die Zauberflöte.

Dans le domaine de la musique de chambre, parallèlement à l’interprétation du répertoire traditionnel, Stuart Patterson a collaboré à plusieurs reprises avec le Quatuor Manfred à Dijon dans des œuvres plus récentes, notamment dans le Stabat Mater d’Arvo Pärt et l'Ode to Napoleon de Schöenberg, Avec l’ensemble TM+, il a chanté Le Jardin d'Hiver de Fénelon et, du même compositeur, l'opéra Le Chevalier Imaginaire au Festival de Musique Contemporaine de Besançon avec L'Ensemble Intercontemporain.

 

François Benda, clarinette

François Benda est né au Brésil en 1964. Il commence ses études musicales dans sa famille, descendante de la fameuse dynastie des compositeurs Benda du XVIIIe siècle. Après de brillants débuts à la Tonhalle de Zurich, il se produit comme soliste et chambriste à la radio, à la télévision, ainsi que dans divers festivals internationaux avec des musiciens tels que Josef Suk, Bruno Giuranna, Josef Silverstein, Carl Engel, Bruno Canino et Paul Badura-Skoda.

Il a réalise divers enregistrements pour Fono (Allemagne), Pantheon (USA) et EPU (Autriche), en particulier l’œuvre complète pour clarinette et piano de Brahms, des œuvres pour clarinette et orchestre de Rossini, Debussy, Busoni et Nielsen, ainsi que des duos pour clarinette et piano de compositeurs français sous le titre Clarinette à la carte. En 1991, il a reçu à Rome un prix au Premio Internazionale per le Arti dello Spettacolo Gino Tani.

François Benda est membre des ensembles The Benda musicians, Variazioni Ensemble (Italie) et des Solistes de Weimar. Pédagogue mondialement reconnu, il est professeur de clarinette à la Hochschule für Künste de Berlin et à l’Académie de Musique de Bâle.

 

Ensemble Vocal de Lausanne

Fondé en 1961 par Michel Corboz, l'Ensemble Vocal de Lausanne est formé de personnalités vocales et musicales en parfaite adéquation avec les goûts et les exigences de son chef. Cet ensemble à géométrie variable est composé d'un noyau de jeunes professionnels auquel viennent s'adjoindre, en fonction de l'oeuvre interprétée, d'autres choristes de haut niveau. Cette caractéristique permet à l'EVL d'aborder un répertoire très large, couvrant l'histoire de la musique des débuts du baroque à notre siècle, dans toutes les formations, du petit groupe de douze chanteurs au choeur symphonique.

La discographie de l'EVL (une cinquantaine de disques produits par Erato, Cascavelle ou Aria Music) lui a conféré une réputation mondiale. Une trentaine de ces enregistrements ont obtenu des distinctions, dont le Requiem de Mozart qui a reçu un CHOC du Monde de la Musique en 1999.

Fréquemment invité à l'étranger (France, Portugal, Italie, Espagne, Angleterre, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Pologne, Grèce, Israël, Tunisie, Canada, Japon, Afrique du Sud), l ‘Ensemble Vocal de Lausanne y est toujours accueilli par un public enthousiaste. Au cours des dernières saisons, il s’est produit avec succès notamment aux festivals de Rheingau, de la Chaise-Dieu, de Noirlac, de Lessay, de Lisbonne, de Bilbao, de Tokyo et à la «Folle Journée» de Nantes. En 2003, 2005 et 2006, il a retrouvé le Japon pour des tournées de concerts qui se sont achevées sur la scène du mythique Suntory Hall de Tokyo.

L'EVL collabore régulièrement avec de grands orchestres suisses (Orchestre de la Suisse Romande, Orchestre de Chambre de Lausanne) et français (Ensemble Orchestral de Paris, Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio France). Il travaille également avec son propre orchestre, l’Ensemble Instrumental de Lausanne, qui est constitué selon les nécessités des oeuvres, et joue sur instruments anciens ou modernes.

C’est dans une formation de neuf voix de femmes que se présente l’Ensemble Vocal de Lausanne dans le Miroir de Jésus de André Caplet, une œuvre interprété en janvier dernier à La Chaux-de-Fonds, dans le cadre des Heures de Musique et en septembre prochain au festival Musica Sacra à Maastricht.

 

Anne Bassand, harpe
                                  
Après des études auprès de Catherine Eisenhofer à Genève, sa ville natale, Anne Bassand obtient les Diplômes d’Exécution et de Concertiste, à l’unanimité et avec les félicitations du jury, à l’Ecole Normale de Paris dans la classe de Marie-Claire Jamet. Grâce au prix d’études de la Fédération des Coopératives Migros, elle se perfectionne de 1990 à 1991 à l’Université d’Indiana (USA) avec Susann McDonald et y obtient le « Performer Diploma ». Elle bénéficie aussi de l’enseignement de Fabrice Pierre, Catherine Michel et du pianiste Alexis Golovine. Elle a travaillé régulièrement avec Pierre Jamet.

En 1992, elle est lauréate du deuxième Concours International de Harpe des Etats-Unis. Elle participe la même année au Festival de Gargilesse et en 1994, à l’invitation de György Sebök, interprète au Festival of the Future à Ernen le concerto pour flûte et harpe de Mozart.

Elle se produit en concert en Suisse et à l’étranger, en soliste ou avec diverses formations de musique de chambre. Passionnée par la musique contemporaine, elle participe régulièrement aux concerts de l’Ensemble Contrechamps, notamment au Festival d’Automne de Paris, au Festival van Vlaanderen en Belgique et au Festival « Wien Modern ». En 1995, elle crée à la Tonhalle (Kongresshaus) de Zürich Phalanges d’Arthur Kampela, une œuvre qui lui est dédiée.

Elle est depuis 2005 directrice pédagogique pour la Haute Ecole de Musique et coordinatrice de filière. Elle enseigne aussi à la Musikhochschule de Lucerne.

Anne Bassand a enregistré pour harpe solo et différentes formations.

 

Marc-Antoine Bonanomi, contrebasse

Attiré par la musique jazz, initié à l’univers classique par la pratique du piano, Marc-Antoine Bonanomi se forme à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich avant  de se dédier entièrement à son instrument de prédilection, la contrebasse. Il étudie aux Conservatoires de La Chaux-de-Fonds et de Munich avec Fritz Widmer, Edgar Kremsa et Joseph Niederhammer.

Lauréat du concours international de « l’International Society of Bassists » en 1994, il partage son activité musicale entre la fonction de premier contrebassiste solo à l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’enseignement au Conservatoire ainsi que de fréquentes collaborations avec les frères Capuçon, le violoniste Gyula Stuller et le Quatuor Sine Nomine.